Depuis qu’il est tout petit, Ivan Manda s’intéresse à l’art. Il est diplômé en arts plastiques de l’académie des Beaux-arts de Kinshasa. Il explore un univers aux formes imaginatives. Pour son nouveau projet, il nous plonge dans un monde bizarro-hybride et se lancer dans la reconstitution humanoïde de personnages qu’il invente ; animalier ou inséctivoïde, en utilisant le fer de récupération.
Un processus créatif lié au rêve
Dans sa quête, Ivan MANDA veut reconnecter chaque être vivant à ce qui n’est pas lui. Il explique « j’entends créer comme une reconnexion pour chaque être vivant. Du cosmos à l’équilibre planétaire, du spirituel au physique, du père à l’enfant, du mari à la femme, du bien au mal, de la lumière à l’obscurité ».
L’artiste ne néglige rien du monde de rêve ni du réel ; ses créations rassemblent les éléments énigmatiques naturels. Il est aussi influencé par l’art contemporain et conceptuel.
En 2023 il présente chez Dialogues sa première exposition solo : « TSHUMBA ZA VIDUDU », qui signifie en français « BIOTOPE ou NICHE ÉCOLOGIQUE » des Bestioles. Elle sera questionnement. Le monde et son environnement, par le moi, le toi et le nous…
Et une question : comment sauver l’écosystème de l’HOMME – BESTIOLE ?
Tshunba za vidudu, le biotope des bestioles
Ce concept qui est aussi le thème de l’exposition est d’origine swahilie « TSHUMBA ZA VIDUDU », qui signifie en français « BIOTOPE ou NICHE ÉCOLOGIQUE » des Bestioles.
Pour cette exposition de sculptures en grandeur nature, Ivan MANDA crée avec des matériaux de récupération en fer des œuvres « bestioles » réalistes que l’on peut poser à même le sol, sur de planches ou tableaux polychromiques. Les pucerons, perce-oreilles, mouches, les insectes, y sont légion… Cette exposition retrace leurs histoires, celle d’un écosystème en grand danger.
La conservation c’est la sauvegarde la planète
Aimez-vous le melon d’eau si rafraichissant lors d’une chaude journée de saison sèche ? Ou encore grignoter des amandes croustillantes?
Ces produits alimentaires, comme une multitude d’autres fruits et légumes, ne seraient pas disponibles sans le travail acharné des pollinisateurs. Les abeilles et autres insectes pollinisateurs, comme les papillons et certains coléoptères, sont un véhicule primordial pour reproduction et dispersion d’une multitude de plantes à fleurs.
Espérons que cette exposition que nous présente l’artiste interpellera notre conscience à s’interroger profondément sur l’avenir de l’écosystème et nous donnera envie de réfléchir collectivement à la conservation qui est la meilleure façon d’agir aujourd’hui pour sauver notre Terre nourricière.