Né le 24 novembre 1984, KANKONDE MBALA se forme à l’Académie des Beaux-Arts de Lubumbashi ou il obtient son diplôme d’état en arts plastiques, plus précisément en peinture avec comme professeurs principaux Simone Chenge et Musasa.
Il perfectionne sa technique et s’inspire du travail d’artistes comme Kazadi Sikasso, Mbaya Tintoret et Makika. Papa Kahilu l’acceuille dans son atelier, et lui offre une formation supplémentaire. Comment préparer une toile, accorder et mélanger les couleurs et développer la finesse d’esprit et être créatif pour les profondeurs … Séraphine Mbeya et Kiat, le guideront. Il apprend beaucoup dans les ateliers avec Aimé Mpane entre autre.Kankonde continue ses études en relations internationales à la faculté des sciences sociales de l’Université de Lubumbashi qui enrichissent sa demande de connaissance du monde.
L’artiste travaille sur la vie quotidienne, s’oppose à la négativité sociale et reste fidèle à sa posture d’artiste, un témoin, un passeur du temps au quotidien.
Observer. L’artiste ne peint pas la vie, mais restitue les scénarii de son quotidien.
Au coeur de ses recherches, l’homme africain dans ses passions intrinsèques. Sa démarche artistique est imprégnée par sa propre culture et ce qui caractérise l’individualité de la femme et de l’homme africain. Son érotisme, l’abnégation, les émotions qui la traversent , joies et peines, douleurs et bonheurs. Le courage et la force, cet indéniable instinct de survie devant les souffrances. Tout cela justifie sa posture d’artiste et est incarné dans sa peinture.
L’ensemble des œuvres de Kankonde retrace son parcours depuis le début de sa posture créative, jusqu’à la matérialisation de sa démarche artistique. La palette du peintre a épousé le figuratisme. Son travail décrit les scènes de vie quotidienne, la joyeux brouhaha de nos marchés, les scènes de nature, le va et vient indolent des vendeuses et des vendeurs, le cortège anachronique des pousse-pousse…
Sa jeune œuvre est un formidable lyrisme de la couleur, la représentation des proches de l’artiste et l’exploration continue de son environnement immédiat.
Expositions
. 2001 : du 15 décembre au 15 janvier 2002, exposition collective « feu de la création » autour du thème dialogues avec Aime Mpane et Aubin Disundi à la section d’art contemporain, l’asbl Dialogues au Musée National de Lubumbashi.
. 2004 : du 22 avril au 22 mai exposition collective « regards croisés »¸ Lubumbashi – Kinshasa sur l’esthétique et la modernité
.2005 : du 03 au 11 mars ¸exposition collective « francophonie » à la halle de l’Etoile (espace culturel français de Lubumbashi) organisée par l ‘Asbl Dialogues. Du 26 mars au 23 mai, exposition de l’Académie des Beaux-Arts « nguvu Ya kazi » au Musée National de Lubumbashi, organisée par MRAC.
. 2005 : du 26 mars au 23 mai exposition « nguvu ya kazi » organisée pour les Beaux-Arts par Dialogues Afrique, le Musée de Tervuren et la coopération belge.
. 2006 : exposition organisée par COMESA francophonie (France en Afrique australe).
.2008 : exposition organisée par le musée de Tervuren
. 2010 : exposition collectives « maman wa kwetu » à la galerie d’Art contemporain de Lubumbashi, organisée par l’Asbl Dialogues à la Galerie d’Art contemporain, au Musée National de Lubumbashi. Du 11 juin au 31 juillet, exposition collective « l’oeil du cinquantenaire », organisée par l’Asbl Dialogues et la Fondation Rachel Forrest.
. 2011 : janvier concours d’art martin Luther King « j’ai fait un rêve », organise par l’ambassade américaine à Kinshasa
. 2015 : exposition individuelle chez Baobab restaurant à Lubumbashi.
. 2017 : exposition collective au cercle hippique de Lubumbashi