Fabien Akonkwa Mweze est né en janvier 1997 à Bukavu, en RDC. Tout petit, il s’intéressait déjà à l’image. En 2010, il suit une formation de réalisateur et montage organisée par l’ONG allemande Difâm et la maison de communication 3TAMIS pour former des jeunes reporters du projet du RIO (Réseau d’Innovation Organisationnelle) au Sud-Kivu traitant des sujets destinés à la jeunesse. En vacances dans sa ville natale de Bukavu, il saisit plusieurs opportunités de stages. Fabien Akonkwa décide alors de prendre une autre option. Arrêter avec la vidéo et se consacrer à sa passion d’enfance, la photographie. Il commence d’abord à s’autoformer avec des tutoriels jusqu’en 2016 avant de se décider finalement à se lancer dans la carrière de photographe. Il participe alors en 2017, à un atelier de photo à Dakar au Sénégal sur initiative d’Africalia. 2018 sera l’année de sa consécration avec sa toute première exposition collective en RD Congo. Une motivation pour poursuivre sur cette voie. Engagement détermination: ses clés pour concrétiser son rêve.
Les portraits et les paysages constituent les thèmes de prédilection du jeune photographe. Fabien Mwenze utilise la photographie comme étant un outil qui lui permet de montrer un angle différent de la réalité.
« Leurre ou lueur ? »
“Leurre ou lueur” est un projet-photo qui fait écho aux questions que se posent les jeunes de mon pays, plus de 60 ans après son accession à l’indépendance. Le 30 juin 1960, était l’opportunité offerte aux jeunes congolais de prendre la destinée leur pays. Ils avaient 30 ans environ, étaient pleins d’énergie et de rêves, espéraient construire un pays plus beau qu’avant, devenant les maîtres de leur propre destinée.
Kasavubu, Lumumba, … et plus tard, le coup d’État du jeune Mobutu ! Du jour au lendemain, prenant goût au pouvoir, ils ont mis les rêves de toute une génération hors-jeu. Et avec l’espoir d’une grande majorité de la population…”
Le voyage qu’offre cette aventure photographique amène à se questionner sur le parcours de nos soixante et un ans d’indépendance : un leurre ou une lueur d’espoir pour les jeunes ?